Semaine 02

 26 Février:

"Par une route qui serpente au travers des massifs du Rif, vous traverserez de petits villages où la population est très accueillante. Vous rejoindrez ensuite la capitale culturelle et religieuse du Maroc. Transfert en bus dans la Médina de Fés pour y dîner. Nuit en camping."

Les paysages du Rif sont magnifiques avec les pêchers et amandiers en fleurs.

Nous arrivons à Fès pour essuyer une petite tempête et visiter la médina sous la pluie.

 

 

27 Février:

"Par le moyen atlas, rejoignez Ifrane, puis vous découvrirez une forêt de cèdres où vivent des singes Magot avant de rejoindre Midelt. Nuit en camping."

Nous montons dans le Moyen-Atlas pour découvrir des paysages enneigés, des cèdres et des singes.

Une petite visite au Souk de Midelt pour les provisions du soir.

 

 

 

 

 

 

Une moto de la marque "Bécane".

28 Février:

"Matinée libre pour aller visiter un atelier de broderie créé par des sœurs franciscaines. L’après-midi sera consacré à la visite d’anciennes mines de plomb. Nuit en camping."

Au pied des montagnes enneigées qui dominent Midelt, nous « séchons » la visite aux sœurs franciscaines mais pas l’immense site minier (plomb et argent) abandonné mais en partie clandestinement exploitée ponctuellement.

Les étendues désertiques sont malheureusement toujours envahies de sacs plastiques, même s’ils sont maintenant théoriquement interdits.

1° Mars:

"Partez à la rencontre des magnifiques gorges du Ziz et profitez en arrivant d’un point de vue splendide sur l’oasis de Ghéris. A votre arrivée, découverte d’une immense palmeraie et visite d’un vieux ksar encore habité où les rues en partie couvertes sont typiquement sahariennes. Nuit en camping."

Avant de longer les très belles gorges du Ziz nous rencontrons nos premiers vent de sable.

Nous parcourrons ensuite la palmeraie de Goulmina très animée, son Ksar habité avec son réseau de ruelles souterraines et gouttons le thé à la menthe chez notre guide Youssef.

 Un palmier citron ou six troncs! (droits d'auteur: Jean notre accompagnateur):

 

 

2 Mars:

"Empruntez une belle route encastrée dans des gorges puis vous apercevrez les premiers massifs du Haut-Atlas et rejoignez votre bivouac par les gorges du Todra. Dîner et nuit chez l'habitant."

Nous traversons plusieurs gués bien en eau dans les très belles gorges du Dhéris puis du Todra. Nous y apercevons des nomades très pauvres vivant pour certains dans des grottes à flanc de falaise. Des femmes et des enfants viennent nous voir pendant le déjeuner. Plus loin, un chargement de paille King-size. Nous arrivons enfin à l’oasis de Tinerhir.

Beaucoup d’enfants sur le parcours, la moyenne d’âge au Maroc doit être relativement basse. Ils sont souvent un peu trop quémandeurs. En même temps on sent bien que le pays s’est relativement modernisé mais le niveau de vie reste globalement assez bas, en particulier dans les zones rurales. Les touristes très nombreux, ont participé à une psychologie d’assistanat en donnant des petits cadeaux. Nous arrivons aussi avec nos « signes extérieurs de richesse » qui ne peuvent que créer des envies.  

 


Soirée couscous en musique avec la famille dynamique voire exubérante tenant l’auberge-bivouac.

3 Mars:

"Direction l’erg Chebbi et ses dunes orangées. Auparavant, visite d’un musée riche sur l’évolution de la culture marocaine au travers des siècles. Nuit en camping" 

Un « philosophe » nous présente son écomusée ethnographique autour de résurgences d’eau gazeuse en plein désert. Les puits d’entretien sont la seule trace restante d’un antique et très long réseau souterrain d’alimentation en eau de toute la région.

4 Mars:

"Départ matinal à dos de dromadaire pour profiter du lever du soleil sur l’erg et prendre le petit déjeuner au pied de dunes gigantesques. Après-midi libre. Dîner et nuit en camping."

Balade très matinale à dos de dromadaires pour le lever du soleil.

L’après-midi est consacrée à la visite d’une ancienne mine de baritine à quelques dizaines de kilomètres de la frontière algérienne (dans le lointain sur la dernière photo). Nous assistons enfin à un spectacle en musique présenté par une communauté nigérienne, les Gnawa, originaires d’une période d’esclavage.